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mercredi 12 avril 2017

Réponse 20

Nuit, souveraine, rien ne m'échappe de l'immobilité
dans mon guet j'entends le chant de l'oiseau qui roule, cascade
et se pose sur ta peau sous le drap du sommeil
j'écoute tes silences parmi les voix d'étoiles
je vois la brume apparaître qui s'installe puis se dérobe
et se fond dans la pâleur de l'aube et des gouttes de rosée
qui font ployer l'herbe dans le pré vermeil
pointe pliée de fleur d'iris, bleue nuit triangulaire
quand je vais te rejoindre je te perds
ô souveraine qui m'abandonne à l'errance de l'aveugle
port silencieux où jettent l'ancre tous les hasards abandonnés


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